Psychogénéalogie humaniste et transgénérationnelle en Alsace et Ardèche

Qu’est-ce que la psychogénéalogie ?

C’est à Anne Ancelin Schutzenberger que l’on doit le développement et l’essor de cette méthode avec son idée de génogramme ou génosociogramme. Elle reprend l’idée d’inconscient collectif, effleurée par Freud, développée par Jung et ses successeurs, avec cette intuition que lors de la reproduction humaine, il n’y a pas seulement transmission génétique mais aussi transmission d’une mémoire historique. Nous héritons d’une mémoire inconsciente, de conflits non résolus, de vécus d’histoires diverses et variées qui appartiennent à notre généalogie.

Le point de départ de son expérience a été certains malades atteints du cancer, avec l’idée « Existe-t’ il une répétition ? ». Peu à peu, elle a étayé son intuition et développé un certains nombres de concepts transgénérationnels, syndrome d’anniversaire, répétition de situations, (filles mères, exclusion, célibat, etc..), répétions de mythes, (le vilain petit canard, l’oncle d’Amérique, etc.)

Que signifie génogramme ou génosociogramme ? L’idée est que nous ne sommes seulement nos gênes, mais aussi les héritiers d’une histoire géographique, d’une histoire sociale, d’une histoire religieuse, d’une histoire politique, d’une histoire économique. Raconter mon histoire c’est aussi raconter toute ces histoires. Lorsque vous construisez votre génosociogramme, vous construisez tout cet environnement avec toutes ces facettes.

Peu à peu, une carte vous apparait. C’est cette carte qui est le génosociogramme.

Pour prendre un exemple, vous êtes né dans une famille. Petit vous apprenez à connaitre cette famille et son lieu. Vous ne savez à ce moment rien de l’extérieur. Vous découvrez en grandissant que votre famille est plus grande et le lieu plus étendu. D’un village vous commencez à vous déplacer. Une région se dessine. Vous apprenez qu’il est des plaines, des montagnes, des sources, des rivières. Vous découvrez que ce paysage a un sens. Vous continuez à grandir, vos parents se déplacent et vous commencez à découvrir un pays. Vous allez à l’école. Vos enseignants vous parlent du monde, de l’histoire, de la géographie, de l’économie, des us et coutumes, des autres et vous vous dessinez peu à peu une carte du monde, vous en saisissez peu à peu les dépendances et interdépendances, jusqu’à en avoir une représentation plus ou moins exacte.

C’est ce travail que nous vous proposons de faire pour vous et votre famille. Construire votre génogramme, votre arbre familial, vu sous un angle dynamique.

Pourquoi parler de thérapie de l’arbre familial ?

Lors de nos premiers contacts revient souvent cette réflexion : « j’ai l’impression que ce je vis n’est pas moi ». C’est par moment une impression de vie par procuration. Cette vie est la mienne sans m’appartenir.

Là commence le travail du psychogénéalogiste, tout ce travail de transcription, de mise en relation, de liens et d’éclairage.

Exemple : pourquoi ais je fait ceci ou cela alors que ce n’est pas mon inclination naturelle. Je commence à découvrir une notion, celle de loyauté familiale. Mais la loyauté de qui ? La mienne ou celle d’un ou une autre ? Je continue à explorer. Comment ce fait s’est-il créé ?

Anne Ancelin a toujours et à juste titre dit : « Si vous ignorez votre histoire, votre inconscient la connait ».

Consciemment nous connaissons notre histoire sur 2 ou 3 générations, oubliant que si nous allons chercher dans les membres de notre famille et en le demandant nous pouvons connaitre 4 ou 5 générations. De plus nous créerons ou recréerons du lien. L’ombre deviendra peu à peu lumière, le silence parole. C’est une des grandes forces du travail de l’arbre généalogique. Dans ce sens on peut parler de thérapie de l’arbre familial ou thérapie de la généalogie

Il y a toujours aussi les « j’ai entendu, enfant, dire que… » que nous avons oubliés. Tous ces faits remontent en psychogénéalogie, lentement, à leur rythme, histoire de préparer le conscient.

La psychogénéalogie n’est pas non plus l’Alpha et l’Omega d’un travail thérapeutique. Elle y participe, elle n’est qu’un des outils.

Le but n’est de dire « C’est de la faute de mes ancêtres ».

La fin est d’intégrer entièrement et complètement mes ancêtres à moi-même.

Intégrer en pleine conscience,

Que le caché ne soit plus caché, que tout soit public.

Pouvoir transmettre tout ce qui fut caché, honteux,

Pouvoir transmettre tout ce qui fut heureux, bonheur, réussite,

Expliciter tout cela, nous en libérer et libérer notre descendance afin que chacun puisse poursuivre sa voie en toute liberté.

sur la méthode

Qu’avons-nous apporté de neuf ?

-      Les 2 questions préalables qui donnent une orientation à la psychogénéalogie. Pourquoi choisissez-vous cette méthode ? Que dites-vous de vous en faisant ce choix ? Quel problème voulez-vous résoudre ?

-      Le contexte : un homme, une femme, un couple symbolique

-      La méthodologie : 3 temps

Moi, mon couple, mes enfants

Mes Parents

Mes Grands Parents et au-dessus

-      Le final avec l’arbre

Avec en sous tendu

-      L’idée qu’une psychogénéalogie est un travail de réconciliation

-      Une famille vient en guérir une autre au niveau des inconscients collectifs

Verbalisés de cette manière, ces mots n’existaient dans le discours d’Anne même si quelque part ils étaient sous-tendus

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